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En Normandie, cette passionnée de chevaux vend ses photos jusqu’au Qatar

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Zuzanna Lupa travaille dans un haras de Cambremer (Calvados) depuis cinq ans. (Photo : ©Zuzanna Lupa)
Zuzanna Lupa travaille dans un haras de Cambremer (Calvados) depuis cinq ans.

Depuis cinq ans, Zuzanna Lupa est salariée au haras de Saint-Pair, à Cambremer, à une vingtaine de kilomètres de Pont-l’Évêque (Calvados). Originaire de Pologne, elle a décidé de s’installer en Normandie pour travailler dans un domaine qui la passionne : le monde du cheval. Un univers qu’elle met en scène dans ses photographies.

Deux passions

(Photo : ©Zuzanna Lupa)
Zuzanna capte des instants précis, présentant les différents caractère du pur-sang. (Photo © Zuzanna Lupa)

Passionnée par les purs-sangs, Zuzanna Lupa a déjà voyagé et travaillé aux États-Unis et en Nouvelle-Zélande, avant d’arriver en France.

Quand je suis rentrée de ces voyages, je voulais repartir et j’ai envoyé des candidatures dans différents haras de Normandie.

Devenue responsable des juments du haras de Cambremer, la jeune femme profite de son cadre de travail pour s’adonner à la photographie, une autre de ses passions.

J’ai toujours pris des photos de chevaux, depuis la première fois que j’ai eu un appareil-photo entre les mains.

Ce loisir lui a permis peu à peu de se faire connaître, et d’enregistrer les première commandes pour une série de photographies, il y a un peu plus d’un an. Puis, petit à petit, le bouche-à-oreille a fait son chemin, permettant à la jeune femme d’être de plus en plus sollicitée, jusqu’à ce que ce hobby prenne de plus en plus de place dans son agenda. Un hobby qui nécessite aussi de la technique.

Pour faire une bonne photographie d’un cheval, il faut bien l’observer. Chaque cheval est unique, comme les hommes. Il faut trouver la façon idéale de le prendre en photo. Il faut aussi connaître les chevaux, les intéresser avec quelque chose, sans leur faire peur. Certains purs-sangs anglais valent des millions d’euros, et il ne faut pas qu’ils se blessent. Il faut enfin avoir un bon appareil photo, parce que les chevaux bougent très vite.

« Autour des chevaux »

(Photo : ©Zuzanna Lupa)
« Autour des chevaux », une multitude de métiers. (Photo © Zuzanna Lupa)

Les demandes ne cessent d’augmenter. « Depuis six mois, cela me prend beaucoup de temps », confie Zuzanna Lupa, qui confirme que son expertise dans le monde du cheval l’aide dans la réalisation de ces photographies.

C’est incroyable toutes les émotions que l’on peut voir sur la tête d’un cheval. Ils sont très expressifs.

Après avoir participé au Prix de l’Arc de Triomphe, Zuzanna va bientôt s’envoler pour le Qatar où elle doit couvrir une nouvelle course de chevaux. « Les Qataris ont de grands haras en Normandie, et j’ai déjà travaillé pour eux. »
Zuzanna Lupa espère à l’avenir devenir photographe professionnelle, en exposant notamment ses clichés. « Je travaille également sur une série de photos, Autour des chevaux, dans laquelle je veux montrer ce qu’est un cheval de course, et la relation entre les hommes et ces chevaux : les propriétaires, les entraîneurs, les palefreniers, les cavaliers, etc. » Une série qui devrait permettre aux novices de découvrir l’envers du décor des compétitions équines.

Zuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographeZuzanna Lupa - photographe

  • Informations pratiques :
    Le travail photographique de Zuzana Lupa est à retrouver sur son site internet ou encore sur sa page Facebook
    Plus d’informations sur contact (at) zuzannalupa.com

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